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Chaque mois retrouvez un focus sur une structure du collimateur, pour mieux la connaître

Quelques Questions à Marie Guichard

Pouvez-vous revenir sur l’histoire de votre lieu, comment s’est-il créé?

L’association a été fondée en 2006 par des parents d’élèves  qui s’étaient rassemblés pour s’opposer à la fermeture d’une classe de l’école du village, à saint-germain-lembron. De cette mobilisation est née l’envie de faire ensemble, parents , enfants, habitants du territoire. La municipalité a  alors mis à disposition un espace dans l’ancienne école et caserne des pompiers, pour se réunir,  proposer des activités artistiques et culturelles, puis des expositions d’art contemporain, un salon des livres jeunesse, des concerts, puis… une médiathèque, du cinéma, un espace numérique…

En 2022, où en est la Licorne?

Depuis 2006 la Licorne a bien grandi! Labellisée Espace de Vie Sociale puis Fabrique de territoire en 2020,  la structure est reconnue comme un lieu vivant de  création artistique et de  transmission culturelle, et avant tout comme un espace d’échange et de rencontre ouvert à tous et sur le monde. En milieu rural, c’est très précieux et pourtant la pérennité de ces espaces est toujours à défendre!

La licorne, c’est combien de personnes et quels sont vos rôles ?

Aujourd’hui 6 salariés font vivre le lieu:

Maïna, animatrice du lieu, est en charge des activités et de la programmation du tiers-lieu, Sophie de l’accueil des publics et  de la communication. Gaëlle s’occupe de la gestion administrative et du suivi des projets, Marie et Audrey de la médiathèque et de la médiation culturelle, tandis qu’Ashok est responsable de l’espace numérique ouvert depuis à peine un an. Depuis la rentrée et jusqu’à l’été nous accueillons également Céline, en service civique.

Bien sûr nous sommes aussi accompagnés par toute une escouade de bénévoles, pour l’organisation des évènements culturels, mais aussi au quotidien pour accueillir le public en médiathèque et définir ensemble les orientations et les projets que nous souhaitons développer.

Avez-vous un public d’habitué?

Il y a bien sûr des habitués, de tous âges. Les collégiens qui viennent chaque jour après les cours, les familles du mercredi et celles du dimanche, ceux qui sont plutôt du soir qui viennent aux concert, aux vernissages d’expo ou au ciné.  Les structures de santé, les écoles sont aussi des fidèles avec lesquels nous essayons de construire des projets.

La Licorne propose chaque année  une vingtaine d’activités hebdomadaires. Certains adhérents pratiquent depuis de nombreuses années, d’autres viennent découvrir. Une partie du public que nous touchons est sans cesse renouvelé, la fréquentation que les habitants ont du lieu évolue en fonction des propositions, mais le lieu lui même évolue beaucoup en fonction des différents publics qu’il accueille et des acteurs culturels du territoire, en essayant d’être à l’écoute de leurs envies et de leurs besoins.

Un souvenir marquant du lieu?

Peut-être l’hiver 2017, quand le lieu, 10 ans après sa création, a failli fermé à cause de la suppression des contrats aidés par Macron. Un moment difficile, mais où les habitués et aussi tous les habitants du village, ont manifesté leur attachement à la Licorne, l’importance qu’avait pour eux  l’existence de ce lieu, même  si certains n’en avait encore jamais poussé la porte…

Ça signifiait quelque chose d’important pour nous, que les financeurs et les institutionnels entendent rarement et comprennent difficilement, à savoir que « la culture » ne se résume pas à des listes d’évènements, des catégories de pratiques, des chiffres de fréquentation et des statistiques…

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